• Sors de ta bulle ...

    Explose-la à coups de ratata-tac ...

    Le lance-flammes dans le trouffion de l'empereur ...

    Tu sors ton jean, ton tee-shirt fashion et tes converses ...

    Un coup de black XS et les dés sont jetés ...

    Soirée freestyle ...

    Do not disturb ...

    It's a joke ...

    Come inside ...

    T'as pitié mec, on respecte pas les codes ou c'était juste un petit délire, just for fun ...

    Les cinq gardes impériaux passés, tu lâches des couches ...

    Petite visite du territoire ...

    2 salles, 4 bars, 2 ambiances comme la pub ...

    Un petit pas de danse pour tâter le dancefloor ...

    Ca gère ...

    Bouton 'On' enclenché ...

    T'enchaine les rythmes alcoolisés ...

    Tu te prends pour Ze boss au centre du podium ...

    Coeur de piste ...

    Sous la boule à facettes ...

    Qui transformerait ta gueule en omelette composée si sa majesté lachait prise ...

    Mais nada ...

    Petit air de Nirvana go to electro ...

    Puis même trip, version Cuba libre ...

    L'heure de rentrer pointe sa gueule ...

    Tu t'allonges et ratata-tac, tu sombres dans le pays des 1000 et 1 elfes ...

     


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  • Je suis le diable personnifié.
    Je suis l'incarnation réelle du mal.
    Toute personne, que je touche, voit sa vie tomber dans un gouffre sans fond.
    Tout personne, que j'effleure, voit transformer sa vie en un triste leurre.
    Je suis l'ange déchu car jouant au paradis à des jeux plus pervers les uns que les autres.
    Je suis le possesseur de toutes ses bonnes âmes, que j'ai pris goût à faire tomber dans une décadence sans fin.
    Je suis le Lucifer des temps modernes.
    Je suis la lèpre et le sida : mélange détonant des temps anciens et nouveaux.
    Je suis la personne que tout le monde connaît, mais aussi celle que tout le monde souhaite oublier.
    Je sais me faufiler et m'épanouir dans ton corps.
    A tes yeux, je suis un ange mais ce n'est qu'apparence.
    Tu souhaites me faire tomber mais tu t'effondres bien avant avoir réussi à mettre au point un quelconque stratagème.
    Ne cherches pas à m'humilier, tu coureras nu dans les champs en hurlant des chansons enfantines.
    Je suis ce corbeau avide de chair dans Les oiseaux d'Hitchcock.
    Je suis la main droite de ces hommes politiques.
    Je suis toutes les pubs qui te poussent à acheter.
    Je suis le coup de pioche qui t'anéantit.
    Je suis l'impuissance quand tu dois consoler.
    Je suis tout ce que tu détestes le plus au monde.
    Je suis la mort après moi.
    Tu ne peux me détruire car tu ne sais où je me cache.
    Je suis aussi toutes ces drogues qui te rongent.
    Je suis le stress qui t'envahit ; la peur qui te submerge.
    Je suis ta détresse, tous tes actes malfaisants.
    Je suis aussi toutes ces fausses couches, tous ces maux.
    Je suis toutes ces questions.
    Je suis toutes ces portes que tu as tenté d'ouvrir et qui sont restées closes.
    Je suis cette fumée qui t'envahit.
    Je suis toutes ces chutes d'enfants.
    Je suis tout ce que tu fais mal, le prêcheur du mauvais discours.
    Je suis ce jardin, où tu jouais enfant, devenu faune sauvage.
    Je suis cette maison abandonnée, où tu t'es écorché les genoux.
    Je suis aussi cette peur, qui te rend muet, lorsque tu veux avouer tes sentiments.
    Je suis ce vélo d'enfant sur le toit de ton immeuble.
    Cette poupée dans le caniveau, ce nounours manchot et unijambiste, je le suis aussi.
    Je suis l'éternelle décadence de ce monde.
    Je suis négation, mensonge, trahison, mais aussi honte, richesse et pauvreté.
    Je peux être l'amour, lorsqu'il fait mal, la main tendue qui se rétracte.
    Je suis ton père que tu souhaite soublier car il t'a violé.
    Je suis ta mère, qui t'a abandonné.
    Je suis cette chaussure sans lacets.
    Je suis l'inutilité.
    Toutes ces insultes, ces coups, je les incarne.
    Je suis ta dépression.
    Mais je sais aussi être un baiser volé, un regard échangé, un sourire donné, tout comme une larme essuyée.
    Je suis le bonheur dans le pré, la naissance d'un enfant.
    La joie que l'on peut lire sur un visage, le bonbon que tu as volé dans cette boulangerie, ton coeur battant aussi fort que le son de ta voix, je sais l'être.
    Je suis les jeux d'enfants que tu aimes adultes.
    Je suis tous ces délires partagés.
    Je suis ce prince charmant, qui est venu te tirer des griffes de ta marâtre de belle-mère.
    Je suis tout cela et tant d'autres choses encore : tout et rien.
    Je suis peut-être bien la vie.


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  • Trois avions plus tard ...
    Un atterrissage dans la faïence ...
    Un mélange de couleurs dans cette eau stagnante ...
    Qui se pare de tumultes lorsque ton doigt appuye sur la gachette ...
    Une suée devant cet accomplissement pitoyable ...
    Tu n'en es pas fière ...
    Quelle idée de vouloir décoler comme ça sans crier gare ...
    Tu t'es crashée ...
    Tu retrouves les autres aviateurs de l'escadrille ...
    Posés dans une pièce où le ciel s'étend dans les hauteurs ...
    Tu décides de rejoindre Morphée ...
    Laisant tes acolytes devant ce groupe de femmes qui s'étaient éloignées les unes des autres ...
    La mort d'une amie les as réuni ...
    C'est pathétique ...
    Il a fallu un drame pour les ressouder ...
    Même si ce n'est qu'une série ...
    C'est aussi le constat de la vie ...


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  • Ecrire ses pensées, une liste de course, des horaires, une adresse, un nom, un numéro de téléphone ...
    Faiblir devant des actes, des mots, des sentiments ...
    Voler de ses propres ailes ou ...
    Emprunter celles d'un autre ...


    Grandir ...
    Rêver de toi, de nous, d'eux, de lui, d'elle ...
    Croire que tout est possible ...
    Aimer la vie, les gens, ces moments ...


    Mentir à toi, à nous, à eux, à lui, à elle ...
    Tomber de haut, sur le sol, un lit ...
    Courir sous la pluie, dans la boue, sur l'herbe, pieds nus ...
    Comprendre ...


    Parler de tout, de rien mais parler ...
    Ecouter tes histoires, ces moments que tu as vécu, que tu veux vivre ...
    Jouer comme des gosses, à des jeux pervers ou à des jeux de gamins ...
    Haïr, ceux qui blessent ta famille, tes amis ...


    Entendre une discussion près de toi, la radio, ces petits bruits qui s'imissient dans le quotidien ...
    Hurler du haut d'un immeuble, dans ton appartement, dans un micro ...
    Crier, pourquoi faire ? ...
    Vivre ...


    Mourir ...
    Attendre quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, ces moments ...
    Devenir soi ...
    Apprendre les gens, le cinéma, la musique ...


    Paraître devant un miroir, devant ces autres ...
    Sourire à un inconnu ...
    Regarder ceux qui passent, ceux qui s'arrêtent ...
    Penser à aujourd'hui, à demain et quelques fois à hier ...


    Sentir une odeur, familière ou non ...
    Recommencer une fois, deux fois, encore et toujours ...
    Confier ses peurs, ses douleurs, ses joies, ses ressentis...
    Abolir la haine, l'injustice, la jalousie, l'hypocrisie ...


    Etouffer parfois, rarement ...
    Souffler des bougies, de fatigue ...
    Savoir que demain tu pourras ...
    Caresser une bouche, cette bouche, un visage, ce visage , une main, cette main, un corps , ce ...



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  • ./

    Tu t'en cales de le, la voir la tête dans l'cul, dans l'caniveau ...

    Un filet de ce que vous avez mangé il y a à peine deux heures jaillit de son corps ...

    Tu l'as rencontré chez des potes, en cours, au taf ou ailleurs ...

    Il, elle a un petit problème d'estomac qui finit sur tes nouvelles pompes ...

    Et alors ...

    Tu l'aimes comme ça point barre ./

    C'est de ces amours particuliers ...

    Tu sais très bien où il va te mener d'ailleurs ...

    Et pour une fois, tu flippes pas ...

    C'est cool même ...

    Ce mec, cette nana, qui pue de la gueule à mort, n'était rien pour toi au départ ...

    Puis, est venu le temps des plans galères ...

    Les moments affalés dans un canap' à se tourner les pouces à deux aussi ...

    Les petites confidences en tentant de se rouler une clope quand on est beurré ...

    Ca rapproche tout ça ...

    Mais des fois, pas de plans galères, juste le premier contact a suffi ...

    Pour être lié ...

    C'est la famille ...

    La famille d'élection ...

    Celle que l'on choisit ...

    Trax


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